Autant pour les journées pluvieuses que pour les jours de canicule, un bol fumant de Mapo Tofu vient éveiller les papilles et exciter le cerveau.
Pas traditionnelle du tout, ma version omet le poivre de Sichuan aux sensations « Ma La » (piquant et engourdissant) parce que ça me cause une quantité considérable de douleur donc… j’évite, voilà. Mais votre langue ne sera pas en reste, les quantités importantes d’épices et de condiments sauront vous faire suer du front.
Qu’est-ce qu’une fane, vous demandez-vous ? Les feuilles d’un légume généralement cultivé pour sa racine ou son bulbe. Celles de la carotte rappellent le persil, celles du radis ont un léger piquant, celles de la betterave sont amères comme l’épinard, celles du fenouil s’apparentent à l’aneth…
Celles de la pomme de terre sont sévèrement toxiques, attention !
L’avantage particulier des fanes revient dans leur ‘gratuité’, la plupart des gens les jetant alors qu’elles peuvent être délicieuses si bien apprêtées ! Pourquoi les gaspiller ?
Dans la longue lignée des légumes étranges et fascinants, le chou-rave ou kholrabi (de l’allemand khol : chou, rabi : navet) est un champion. On en trouve des verts, des blancs ou encore des violets, mais il s’agit d’une licorne à ce point. Un gros bulbe lourd à la peau épaisse, des tiges tentaculaires et de larges fanes coriaces… Miam ?
Comme tous ses cousins de la famille des crucifères, le chou-rave est riche en vitamines et en minéraux et à une réputation de protéger du cancer et des maladies cardiovasculaires. Son abondance de fibres et sa pauvreté en calorie en fait un aliment exceptionnellement santé. *
Les oeufs bénédictine, grand classique des classiques à l’heure du brunch. Traditionnel jambon remplacé par plusieurs par du saumon fumé, des épinards ou du bacon et de la tomate… Les seules invariables sont le muffin anglais et la sauce hollandaise.
Pas aujourd’hui. L’envie m’a prise de mettre à l’ouvrage mon tout nouveau gaufrier pour faire ce repas un peu luxueux. Pour apaiser ma culpabilité, j’ai décidé de remplacer la sauce hollandaise, composée d’abord et avant tout de beurre et de quelques jaunes d’oeufs, par une sauce tout aussi crémeuse mais un poil moins grasse. La différence réside surtout dans ma tête, en réalité ça reste grassouillet à souhait. Ma « fauxllandaise » a aussi l’avantage de ne pas se séparer facilement et de pouvoir se conserver au frigo quelques jours, contrairement à l’originale.
Par grand froid rien ne réchauffe mieux qu’une soupe épicée et bien épaisse. Direction : Amérique latine ! À la base il s’agit d’une soupe d’inspiration cubaine, mais j’ai trop joué avec les ingrédients pour que ça ne soit la vraie recette. Peu m’importe l’authenticité. C’est la mienne.
Un hasard m’a fait penser à ce plat. Je craque pour les oeufs durs, partout, sous toutes leurs formes. Des petits ‘deviled eggs’, j’en ai mangé trop pour l’avouer durant le temps des fêtes. Des sandwiches aux oeufs ? Encore un fois, tout plein. Des oeufs mi-durs mangés tous ronds comme snack protéiné? Ça oui. Mais il y a de cela longtemps il me semble, hier encore, je me promenais dans le Vieux-Québec avec une amie et nous avions dîné dans un bistro au nom qui m’échappe. Au menu ? Un croque au thon et sa salade mimosa. J’étais sous le charme. En voulant répéter le souvenir s’est manifestée cette petite merveille. Je dirais sans vaine vanité qu’il s’agit de ma meilleure salade, à vie. Jusqu’ici.
Envie de sucre.
Envie de froid.
Envie d’énergie.
Cette recette comporte beaucoup d’étapes et est donc un peu longue, mais aucunement complexe. Il y aura un surplus de crème de banane, mais celle-ci est délicieuse par soi-même. À défaut de trouver du pouding instantané aux bananes, on pourra utiliser la version à la vanille et écraser en purée fine une banane très mûre. À vous de décider.
Il n’est pas non plus obligatoire de les congeler. Je les aime ainsi, mais simplement gardées au frigo (pour un max de trois jours), elles devraient être délicieuses aussi.
Une gâterie qui sort un peu de l’ordinaire tout en nous réconfortant en rappelant des souvenirs d’enfance ? Je me rappelle, petite, être assise sur un petit banc en train d’aider mon père à faire des biscuits au beurre d’arachide, à brasser la pâte avec une énorme cuillère, à faire les petits motifs à la fourchette sur le dessus et à me brûler les doigts à vouloir les prendre directement de la plaque.
Les flocons d’avoine ajoutent des fibres et des protéines alors que les bananes apportent leur lot de vitamines et de potassium à ces petits gâteaux. Pour quelque chose de presque santé, ces biscuits volent la première place au concours des desserts qui me font sourire.
J’avoue, ici j’ai triché en utilisant des nouilles aux haricots mung, mais bon. Pardonnez moi. Je ne laisse traîner des sachets de ramen que rarement dans mon garde-manger, leur teneur en sodium me fait un peu peur. Jetez le sachet de cauchemars culinaires à la poubelle et déjà c’est mieux, non ? Considérés par certains un repas de pauvre ou encore un repas pour celui qui ne sait cuisiner, il est pourtant facile d’ajouter de l’attrait et de la saveur aux nouilles instantanées ! Leur profil nutritionnel est boosté lui aussi, évidemment. Le bouillon de champignon est simple, mais ajoute une autre dimension.
Aucunement traditionnelle, ma version joue sur la légèreté et la fraicheur. Rien ne vous empêche de substituer les légumes de votre choix, de la courgette plutôt que de l’aubergine ou encore des épinards à la place des bok choy. Du tofu grillé ? Ok. Une montagne d’oignons verts ? Parfait. Le bol est à vous.
Un rôti en moins d’une heure, du frigo à l’assiette ? Oh oui ! Rapide à préparer et absolument tendre, le filet de porc mérite d’être un repas du mercredi soir tout comme un mets des grands jours. L’assaisonnement inspiré de la Grèce proposé ici marine rapidement et efficacement le filet. Attention, si vous souhaitez le mariner plus d’une heure à l’avance, je recommande de n’ajouter le citron qu’au dernier moment de peur de rendre la viande dure et sèche par son acidité. Quinze minutes suffisent amplement !
Culinophile 